Petites bêtes : amis pour la vie !

Il y a quelques temps, je publiai un article Animal de compagnie : oh oui ! et Premiers contacts, dans lesquels je partageais avec vous mes premières impressions suite à l’adoption de deux petites bêtes : nos chonchons, Caramel et Chamalo. Chose promise, chose due : petit bilan après deux mois de cohabitation.

Petites bêtes côté enfants : joie et bonheur !

Vous l’aurez compris, nos petits protégés ont réussi à se faire aimer des deux humaines qui partagent leur chambre ! Placée en hauteur, la cage constitue un bon poste d’observation des activités des uns et des autres. Les cochons d’Inde pointent le bout de leur museau quand on passe à proximité. Encore peureux, ils détalent au moindre bruit ou mouvement brusque.

Apprivoiser les petites bêtes

Mais le chemin parcouru depuis deux mois est énorme ! Durant de longues semaines, nous avons apprivoisé nos deux adorables bestioles. Tout d’abord, il a fallu les déloger de leur cabane pour les attraper. En effet, ils fuyaient dès qu’on approchait la main d’eux. Du coup, pour les habituer, nous les avons régulièrement sortis de la cage, caressés et nourris dans la main. Désormais, ils reconnaissent notre odeur et notre aspect physique et ont l’air contents de se faire chouchouter.

A présent, ils ont atteint leur taille adulte (environ 3 mois) et mangent de tout. De notre côté, nous sommes rodés sur le nettoyage de la cage, l’alimentation et les soins (couper les griffes, vérifier l’état général).

petites bêtes caramel et chamalo
Caramel et Chamalo en mode câlin

Faire respecter les règles de cohabitation enfants/animaux

Par ailleurs, les enfants savent comment se comporter avec eux et respectent de mieux en mieux les règles :

  • ne pas crier,
  • attraper doucement,
  • faire attention à une éventuelle morsure (aïe, mais pas trop !),
  • respecter l’humeur de chacun (bon, là il a pas envie).

Côté parents : c’est du boulot !

Accroissement des tâches ménagères

Premier constat : le temps de tâches ménagères s’est considérablement accru ! Le nettoyage de la cage doit se faire minimum deux fois par semaine et il faut veiller à la propreté quotidienne (ramasser les crottes quoi…). Franchement, c’est assez long et pas très pratique en appartement. En effet, la cage est grande, donc difficilement manipulable et on se retrouve avec du foin partout… Maniaque de la propreté, fuyez ! A moins d’y consacrer encore plus de temps… Temps moyen par jour : 30min toutes tâches confondues, hors câlins.

petites bêtes caramel et chamalo dans leur cage
Caramel et Chamalo dans leur cage

Augmentation de la charge mentale

Deuxième constat : la fameuse « charge mentale » augmente aussi. En effet, il faut penser à acheter les légumes frais adaptés à leur régime. De plus, il faut veiller au stock de foin et de granulés si vous optez pour ce système de litière. Chez nous, on a opté pour le dry bed, mais c’est aussi contraignant, puisqu’il faut changer régulièrement les tissus qui absorbent l’urine (NB : ils font beaucoup pipi !)

Vous l’aurez compris, s’occuper de cochons d’Inde, c’est du boulot ! Sans doute autant qu’un chien qu’on doit sortir, mais pas autant qu’un chat qui réclame moins de temps de soins.

via GIPHY

Des interactions fonction de l’âge des enfants

Heureusement, tout n’est pas négatif, puisque nous, les grands, craquons aussi pour nos petites bêtes ! D’autant qu’une interaction existe bel et bien entre eux et nous, entre eux et les enfants.

Cependant, l’âge des loulous compte pour beaucoup dans le succès de la cohabitation et de la bonne entente générale. A partir de 9/10 ans, les enfants sont capables de s’occuper correctement de petits animaux. Chez des enfants plus jeunes, le risque est de vouloir en faire, à tout prix, un compagnon de jeu. Si c’est un chien ou un chat, c’est possible (en fonction du caractère de l’animal), mais pas avec un cochon d’Inde.

Bien sur, on peut interagir avec eux, mais en les nourrissant ou en leur fabriquant des abris, des tunnels pour qu’ils explorent entre congénères.

Ainsi, les plus jeunes, et a fortiori les moins de 5 ans, ont tendance à vouloir forcer les animaux à jouer ou à manger. C’est pourquoi, j’ai dû expliquer à ma plus jeune que nos petits amis ne voulaient pas jouer au docteur et que, non, on ne balance pas une brique de Lego dans la cage…

petites bêtes caramel et chamalo sur les genoux

Crises de jalousie versus apprentissage et gain affectif !

Par ailleurs, si vous trouvez que vous n’avez pas assez temps pour vous occuper de vos enfants, ils risquent de vous en vouloir si vous en avez encore moins à cause des petites bêtes de la maison ! Attention donc aux crises de jalousie qui pourraient conduire les plus jeunes à des gestes malheureux ! Taper son camarade, ce n’est pas bien, mais il s’en remet, le cochon d’Inde, lui, en meurt…

Toutefois, tous ces inconvénients que je viens d’évoquer sont également des éléments formateurs pour les enfants. Ils apprennent à prendre soin d’un animal, à le respecter, à veiller à ne pas l’effrayer, ni le blesser. D’autre part, ils reçoivent des preuves d’affection de leurs petites boules de poil, ce qui les console et leur procure du bien-être.

Bilan : victoire des petites bêtes !

En conclusion, le bilan reste pour nous positif, car le plaisir de les voir et de les soigner surpasse les désagréments des tâches quotidiennes. A vous de voir comment vous vous situez niveau temps libre et par rapport au caractère de vos enfants. Je ne pense pas par exemple que des cochons d’Inde puissent cohabiter avec des enfants particulièrement remuants physiquement. Dans ce cas-là, le chien et même le chat seront des compagnons de jeu plus adaptés.

via GIPHY

Si vous avez des questions sur les soins, vous pouvez me laisser un commentaire, je vous dirai comment on fait chez nous !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.